La publicité n’est pas faite uniquement pour les grandes entreprises. Utiliser la pub comme levier est très important pour les entrepreneurs sur le web. Avec mon invité cette semaine, nous allons voir pourquoi le faire, quand le faire et surtout comment bien le faire.
Pourquoi il faut écouter :
Selon moi c’est grâce à ma capacité de résilience. Quelques soient les difficultés sur le chemin, on doit être en mesure de continuer à se développer.
Je dirais aussi la confiance en soi. Malgré des incertitudes lors de l’ouverture de mon agence en 2017, j’avais cette envie de progresser et de ne pas me satisfaire de ce que j’ai pour m’aider.
D’autres avancent bien plus vite que moi, d’autres plus lentement. L’important est de se focaliser sur sa propre progression. Les entrepreneurs vont vivre des hauts et des bas sur leur parcours. Beaucoup plus de bas d’ailleurs, qu’il faut voir comme une occasion d’apprendre.
Oui, le sport me permet d’aiguiser mon mindset, de travailler ma force mentale, d’avoir cet état d’esprit orienté sur les objectifs et de devenir la meilleure version de moi-même.
La résilience, l’envie de me dépasser, de m’améliorer sont des valeurs présentes dans le sport et que je lie à mon business.
Dans la résilience, on retrouve aussi la régularité. Si chaque jour, on fait quelque chose qui nous permet d’avancer, on ne peut que réussir. On va apprendre plein de choses, on va évoluer.
Chaque jour j’avance sur mon projet, tout en prenant des jours off bien sûr, mais tous les jours sont une opportunité d’avancer et cela me passionne. Je ne veux pas me dire à 50 ans : j’aurais pu faire plus.
Un peu des 2. Je me suis rendu compte fin 2016 que le digital est l’avenir, il était temps de s’en rendre compte ! Pourtant, en 2021, des entreprises sont seulement en train de se rendre compte qu’il est important de faire de la pub FB.
Dans mon parcours, j’ai fait de la finance et des cours de marketing basique à l’université tout en sachant ne pas vouloir en faire mon métier. Mes qualités sont l’analyse et je ne suis pas très créatif. La pub FB, combine l’analyse et la technique et un petit peu la créativité. C’est ce qui m’a attiré. J’ai donc cherché un job là-dedans.
Grâce aux mentors que j’écoutais il y a 4 ou 5 ans : Amy Porterfield, Gary Vaynerchuk, j’ai eu envie de construire ma barque personnelle. Alors, j’ai lancé mon site internet, j’ai créé du contenu, naturellement j’ai commencé à avoir des demandes de formation, de prestation, de consulting et de la gestion de campagne.
Aujourd’hui, je préfère créer du contenu, des campagnes pour nos clients et les aider à se développer. Bien plus que de créer des audiences ou optimiser la publication en elle-même. Je reste un expert dans mon domaine, cependant, je ne souhaite plus le faire de façon continue, je me détache de cela et j’ai une agence à faire tourner.
Pas du tout, la croissance de mon trafic s’est faite de manière organique. J’ai essayé de temps en temps de booster des articles mais j’ai rapidement compris que cela n’attirait pas le trafic que j’escomptais.
Début 2018, je comptabilisais 10k visites par mois et 6 mois plus tard : 30 à 40k visites mensuelles. J’ai eu une expansion très rapide ! En invitant des gens sur mon blog et en publiant chez eux. Le trafic Google a également beaucoup aidé. Puisque j’étais le seul acteur à parler de la pub Facebook avec des articles complets, actionnables, et qui répondaient aux questions des entrepreneurs. Naturellement, les articles se sont bien positionnés.
Mon article traitant des “7 erreurs de débutants sur la pub Facebook”, est le 1er article dans les résultats google, quand on tape “pub Facebook”. Sur d’autres blogs, on retrouvera plutôt “le guide de la pub FB en 2021” ou ‘comment créer ses campagnes’, un article qui va plaire à Google mais pas forcément aux utilisateurs.
Clairement, je te dirais que ne pas investir dans la pub aujourd’hui, c’est effectivement rater une opportunité. Je t’inciterai à faire au moins du retargeting. Mettre 10€ / jour, cibler les gens qui te connaissent, les inviter à télécharger un guide ou répondre à un quizz. Ce sont des personnes qualifiées et qui vont faire croître ta liste email.
Mais ce n’est pas vraiment essentiel, car la pub est un canal de communication parmi des dizaines. Plus on utilise de canaux, plus on est visible, plus on nous voit et plus les coûts d’acquisition diminuent. En clair, si on fait de la pub google, Facebook, du marketing sur Linkedin, du podcast, de la vidéo, de la rédaction d’articles, alors on va être vu maintes fois, les gens vont s’inscrire plus naturellement, et acheter tes produits ou te contacter. Ces personnes te coûteront alors moins cher.
Selon moi, la pub FB est un plus un accélérateur qu’un catalyseur. Cela permet de booster son compte Instagram, de mettre en avant ses articles, de collecter des emails. La pub FB est très puissante pour faire accélérer les choses. Mais pas pour les démarrer en revanche. Et il faut savoir que l’organique sur Facebook, ça ne marche plus !
Il y a en effet, plein de prérequis nécessaires, surtout des points techniques comme :
Et du côté des prérequis business :
Pour parler de ma propre évolution avec la pub : c’est seulement à partir de fin 2019 que j’ai commencé à investir dans la pub alors que j’ai vendu ces services de 2018 à maintenant. Parce que je m’étais assuré que mon système de vente en ligne fonctionnait, que j’obtenais des clients grâce à mon contenu et que j’avais ajouté le retargeting sur mon site.
Mon business fonctionne bien grâce à l’organique, je me permets de faire de la publicité en retargeting pour avoir de nouvelles personnes qui souscrivent à mes offres gratuites ou me contactent.
La recette n’est donc pas magique, il faut d’abord travailler ses fondations pour ensuite booster cela avec la publicité !
Je dirais de ne pas se focaliser sur le prix. Le coût de la pub augmente tout le temps. C’est un système d’enchères : plus il y a d’annonceur, plus le prix augmente. Mais avant d’investir dans la pub, il faut avoir un produit, une formation à vendre.
On voit aujourd’hui que ce qui permet de se différencier sur FB, c’est le contenu plus que la technique. On a donc intégré personnellement cette stratégie de contenu : identifier les axes publicitaires, réfléchir à des textes qui vont être attractifs, créer de beaux visuels, des images animées et des vidéos. Il nous a fallu intégrer cette compétence là.
Avec mon expérience et les personnes qui travaillent avec moi, on était déjà en mesure d’avoir un bon copywriting. Mais en ce qui concerne la stratégie de contenu en revanche, bien qu’ayant des connaissances, j’ai fait appel à ma graphiste.
Aujourd’hui, on peut tout faire seul, grâce aux outils canva, mojo, promo.com. Avec eux, on peut créer des vidéos sympas, animées, qui sont faites pour performer sur Facebook et Instagram sans être forcément un expert. Ce dont tu as besoin, ce sont les images de tes offres que tu vas pouvoir mettre en valeur avec ces outils. Ce ne sera peut être pas parfait, pas aussi beau qu’avec un designer, mais tu pourras te débrouiller. Tu peux t’inspirer de ce que font tes concurrents pour trouver des idées.
Si tu ne veux pas le faire toi-même, tu peux trouver des prestataires sur fiverr, ce n’est pas cher mais attention parfois à la qualité.
Une fois que tu as réfléchi à tes images, tes vidéos, que tu as conceptualisé l’axe publicitaire, tu vas réfléchir à ce que tu vas écrire, à comment attirer l’attention. Bien que le copywriting soit une compétence rare et difficile à maîtriser, on peut facilement utiliser quelques petites astuces et formules.
Comme la plus connue : la formule AIDA :
Pour cet exemple, la pub est un peu longue mais on peut faire plus court également.
Pour être efficace, il est bien de connaître la différence entre fonctionnalité (ce qui décrit le produit, exemple : 8 G de RAM ou un super processeur), et les bénéfices (permet de faire tourner plein de programmes en même temps sans faire chauffer l’ordinateur). Mettre davantage en avant les bénéfices et justifier ensuite avec les fonctionnalités.
Avec tout ce que je viens de dire, même si on pourrait forcément ajouter des choses, c’est déjà très bien ! Et pour finir, on peut suivre une check-list pour vérifier les points :
Avec mon agence, nous n’avons pas assez de recul pour toutes les connaître ces tendances car cela fait peu de temps que l’on a inséré la partie créative. De plus en plus de marques, surtout aux USA, intègrent les codes de Tik Tok et IG réels dans leur publicités. D’une industrie à une autre, il y a des tendances. Si Amy Porterfield ou Marie Forleo sortent une publicité avec une image détourée ou un fond texturé par exemple, cela va devenir une tendance.
J’ai beaucoup parlé de ces erreurs là puisque j’en ai fait un guide “les 7 erreurs du débutant dans la pub FB”. En voici quelques unes :
C’est un code de tracking qui permet à Facebook de suivre l’activité sur ton site. Ainsi, tu pourras recibler les personnes qui ont visité ton site, celles qui ont cliqué sur la pub, et celles qui ont acheté. Il ne faut pas non plus oublier d’installer des événements, notamment “l’achat”. Si le pixel est installé mais pas l’événement achat, alors tu ne sauras pas si les personnes qui sont venues sur ton site ont acheté. La bonne nouvelle, c’est que sur des sites comme WordPress, Shopyfy, il est possible d’intégrer ce pixel sur les formulaires et ce n’est pas très compliqué.
2. Mélanger les audiences.
3 types d’audience existent sur FB :
Si on mélange ces 3 audiences, alors le ciblage n’a plus de sens car ce sont 3 cibles différentes dans un même ensemble de pub.
Par exemple :
Aujourd’hui, FB fonctionne avec un spectre plus large, alors que ce n’était pas une erreur il y a encore 2 ans.
La stratégie aujourd’hui est donc la suivante :
et c’est tout ! Laissez FB optimiser l’audience avec son pixel et son intelligence artificielle.
Il y a plein de statistiques quand on lance une campagne :
En regardant les mauvais indicateurs, on ne pourra pas prendre les bonnes décisions et je pense qu’on en reparlera plus tard.
On peut avoir le meilleur ciblage du monde, la meilleure répartition budgétaire, la meilleure stratégie, malheureusement ça ne marchera pas sans cette partie créative.
Il existe 11 objectifs sur FB :
Si ton objectif est de générer des ventes mais que tu choisis l’objectif trafic, alors FB va cibler des personnes qui vont sur ton site mais qui n’ont pas un profil d’acheteur. Alors qu’en sélectionnant un objectif conversion, optimisé pour de l’achat, FB montrera ta pub à des gens qui ont ressemblent à des acheteurs potentiels, sur la base de leur comportement et des sites qu’ils ont visité.
Oui car leur intention est que ça fonctionne. L’intelligence artificielle ne fait pas tout à ta place mais elle est très intelligente, à condition de lui laisser un objectif large, avec une bonne création, ça marche plutôt bien.
Par exemple : le fait d’avoir un pixel avec peu ou pas de données. Le pixel va découvrir 3 acheteurs sur ton site, FB ne saura pas vraiment quels sont tes acheteurs. Alors que s’il y a plus d’acheteurs, genre 1000 personnes, FB se débrouillera beaucoup mieux.
D’office, en analysant les campagnes, on va s’intéresser au ROI (retour sur investissement)
Par exemple, tu dépenses 500 € dans ta publicité qui te génèrent 3 achats pour un total de 1 500€ de chiffre d’affaires, ton ROI est donc de 3.
Mais ce que je regarde en 1er est le coût par résultat.
Exemple : Si tu fais une campagne de conversion pour générer des acheteurs, entre le coût par achat et le coût par clic, qu’est-ce qui va être intéressant pour juger l’efficacité de la campagne ? C’est le coût par achat. On a dépensé 300 € dans notre pub, généré 10 achats, qui rapportent 30 € chacun. On a payé seulement 30€ / achat mais ils ne nous ont apporté chacun que 10€ donc ce n’est pas un bon investissement.
Regarder nos résultats permet de savoir si on a rentabilisé la pub.
Pour booster un leadmagnet comme un guide ou un quizz, on va plutôt regarder le coût par inscription ou le coût par téléchargement, que l’on compare à ce que nous rapporte un prospect. Un inscrit vaut 1€ généralement mais si avec cette publicité cela nous rapporte 0,50€ le prospect, alors cette campagne n’est pas rentable. Si, au contraire, sa valeur est de 3€ alors c’est intéressant car on fait x3.
En résumé, il faut comparer le coût par résultat au ROI.
On ira analyser ces indicateurs :
Je conseille d’analyser sur une période de 7 jours et non pas heure / heure, ni même jour par jour. Si tu veux un conseil un peu plus poussé, ce serait de regarder dans les répartitions et regarder jour / jour. Par exemple, pour la semaine du 12 avril : comment se comporte le taux de résultats, le taux de clic, voir si ça augmente ou diminue et voir les relations entre ces indicateurs là.
Tu peux aussi examiner par campagne, par audience et par pub.
Imagine, tu vois dans ta campagne un coût par résultat qui est un peu élevé. Mais quand tu vas au niveau des audiences, tu vois que l’une d’elle n’apporte aucun résultat au contraire d’une autre. Dans ce cas, tu vas couper la première. Tu peux faire la même chose pour les publicités, supprimer la diffusion de celles qui ne fonctionnent pas pour ne garder que celles qui performent.
La bonne nouvelle, c’est que Facebook fait maintenant ce travail à ta place. C’est dire que si ça marche pas bien, il ne va pas forcément mettre de budget et en mettra davantage dans les pubs qui fonctionnent bien, de façon automatique.
Avec 10 euros par mois, c’est un peu juste quand même. Je pense qu’en dessous de 5 à 10 euros par jour, c’est quasiment inutile. Avec 5 euros, tout ce que tu peux faire, à mon sens, c’est booster des publications et ainsi leur donner plus de visibilité.
Cela m’arrive de mettre 30 euros sur un post Instagram qui a bien fonctionné pour le mettre davantage en avant mais avec ce budget là, c’est difficile.
Ce que je recommande, c’est d’avoir une approche basée sur des objectifs.
Par exemple : Ce mois-ci, je veux 100 inscriptions à ma newsletter puisque je propose de nouvelles offres toutes les semaines. Dans ce cas, tu vas te définir un budget.
En général, 1 inscrit à la NL = 1 ou 2€. La stratégie est d’investir alors entre 100 et 200€. Pour une stratégie qui fonctionne à tous les coups, pour n’importe quel budget, pour n’importe quel compte, pour n’importe quel business.
Ce qui est bien avec les webinaires, c’est que tu peux cibler à la fois des gens qui ne te connaissent pas et ceux qui te connaissent déjà, car le webinaire va permettre de réchauffer ton audience. C’est donc tout à fait possible de publier une pub pour ton webinaire.
Ce que j’aime bien faire, c’est de cibler des audiences similaires de followers qui sont déjà dans mon funnel, déjà clientes, déjà abonnées, déjà visiteurs de mon site.
Dans mes propres publicités, j’ai personnellement inséré beaucoup d’images, des photos de moi, mais aussi des photos impersonnelles comme un d’ordinateur ou un iPad. Dans le but de donner un aperçu de ce qu’ils vont découvrir dans ce webinaire.
Il est très important d’avoir différents angles d’approche qui vont permettre d’attirer l’attention et de faire passer ta proposition de valeur que tu auras bien travaillé en amont.
Je rajouterais que tu peux ajouter de l’urgence à ta pub en disant que seulement 100 places sont disponibles par exemple, ce qui permet de mieux convertir. Et bien évidemment, ne pas oublier les dates !
Généralement, pour un webinaire, chaque inscription coûte entre 2 et 5 euros. Plus cher si tu fais un webinaire sur la stratégie de business pour les grands comptes.
Ceci est valable pour les webinaires que l’on tourne en direct, en one shot mais également pour le webinar en evergreen qu’on va mettre en automatique ?
Exactement. Je te conseillerais de programmer entre 3 et 6 publicités minimum.
Et pour savoir à quelle date démarrer ta publicité, sache que c’est seulement quelques jours avant. Ne pas commencer trop tôt, c’est-à-dire si ton Webinaire est le 12 avril, démarre par exemple au 2 / 3 avril et non pas le 15 mars. Enfin, engage le maximum de budget dans les derniers jours, pour que le public se rappelle qu’il s’est inscrit.
Dans l’agence, on n’a pas fait beaucoup de pub pour les quizz. Mais de manière générale, j’oriente plutôt vers le milieu du tunnel. Pour donner un exemple :
“Quel oreiller est adapté pour vous ?” Naturellement, pour cette pub, tu vas cibler des gens qui sont déjà au courant qu’ils ont besoin d’un nouvel oreiller.
Personnellement, je préfère faire ça en retargeting et donc cibler les gens qui me connaissent déjà. S’ils ont des doutes sur mes offres ou sur mes contenus gratuits, je les dirige ainsi sur mon quizz, j’ai le sentiment que ce n’est pas aussi impactant en ciblant des inconnus. C’est peut être une stratégie intéressante mais je ne saurais pas y répondre exactement.
A lire également : Pourquoi utiliser un quizz pour construire sa mailing list ?
http://jevisdemapassion.com/pourquoi-utiliser-un-quizz-pour-construire-sa-mailing-list/
Mon avis personnel, sans dire que c’est celui de tout le monde, est le suivant : je trouve que ça marche de moins en moins parce qu’encore une fois, c’est un workbook qui pourrait être rédigé par quelqu’un d’autre. Je ne suis pas très fan de cette stratégie là parce que tu n’as pas assez de temps pour créer du lien avec la personne. Par expérience, même si je n’ai pas beaucoup de clients dans l’infoprenariat, cette technique ne marche pas trop.
En revanche, avec une vidéo de 50 minutes : “Comment lancer son produit digital”, qui est un format et une durée qui permet davantage de créer du lien, avec un appel à l’action pour te contacter, rejoindre une séquence ou acheter un produit à 37 euros là, ça me paraît plus pertinent.
Personnellement, je fais du retargeting pour le workbook. C’est-à-dire que la personne qui visite mon site, lit mes articles mais ne s’inscrit pas, elle verra ensuite des publicités pour lui montrer les guides que je propose.
Une stratégie lorsque l’on a plusieurs workbooks : segmentez vos audiences (débutants et plus expérimentés par exemple). Pour mes challenges, je cible les personnes qui ont passé beaucoup de temps sur mon site. Ou des personnes qui ont lu des articles sur des sujets plus avancés. Même s’il y a moins de trafic sur ces articles là, c’est néanmoins du trafic plus qualifié.
Je n’attire pas que mon client idéal. En effet, sur mes 132 articles de blog, j’en ai rédigé certains sur des sujets qui m’intéressaient plus que par réelle stratégie, une erreur de débutant ! Par exemple, “comment faire un post Instagram” ou “10 idées de posts sur Instagram”. Sauf que ces personnes là, je doute qu’elles veulent faire de la pub sur Facebook et contacter mon agence. Maintenant, j’exclue ces visiteurs de mon audience. Même si l’article sur la bio Instagram me rapporte peut être 10.000 visiteurs par mois sur le site.
A lire également : Qu’est-ce qui se cache derrière la stratégie des offres à 27€
http://jevisdemapassion.com/que-se-cache-derriere-la-strategie-des-offres-a-27e/
Effectivement, j’ai moi même plein de vieux articles qui m’amènent du trafic qui ne me convient plus. Je n’avais pas pensé à exclure ces personnes lors des mes pubs Facebook.
Selon moi, je dirais les deux, tu peux quand même cibler des inconnus et là tu vas me dire que ce n’est pas logique ! En fait, si pour le Workbook, je conseille de ne pas cibler les inconnus, dans ce cas là, c’est différent puisqu’il s’agit d’une offre payante. Tu peux éventuellement faire une belle landing page où on te voit présenter ton produit, où tu vas le rendre attractif. Je pense que l’exemple qui me vient en tête c’est Aline avec ses 365 idées de postes pour Instagram.
A la question : est ce qu’on peut être rentable sur cette offre là ? Je ne pense pas. Certains arrivent à être rentables mais l’objectif ici est surtout de réussir à récupérer le coût de la publicité. En revanche, ce genre d’offres permet de qualifier un prospect.
Si parmi 10 personnes qui ont pris l’offre à 37 euros, l’une d’elle achète une offre à 300 ou 200 euros, alors la campagne sera rentable. Ainsi, je te dirais que tu peux cibler les inconnus ainsi que tous les ciblages dont on a parlé : les visiteurs du site, les personnes qui interagissent avec ta page Facebook et ton compte Instagram, les personnes qui ressemblent à tes clients, qui ressemblent à tes inscrits.
Tu peux tester un maximum de contenu visuel et même de faire une publicité qui va vendre le clic, c’est-à-dire qui va engendrer de la curiosité et donner envie aux personnes qui lisent ta pub d’aller plus loin pour voir la page et tout le contenu. Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas mettre de bénéfices ou avoir un texte un peu plus long. C’est juste que tu ne vas pas tout dire dans cette pub.
Et si ça ne marche pas, c’est peut être que le problème vient de l’offre. Parce que généralement, une offre à 37 euros, c’est un peu comme un vêtement, un tee shirt ou un truc de marque. Généralement, ça s’achète par des inconnus.
Effectivement, j’ai une formation en ligne sur la pub Facebook qui est mise à jour chaque année. Et à cet effet, je fais toujours un petit événement pour la célébrer pour, bien évidemment, offrir une opportunité de rejoindre la formation à un prix plus intéressant que celui qu’on peut voir sur mon site. Ce challenge, ce sera 10 jours pour faire décoller la rentabilité de tes campagnes. Que tu sois débutant ou intermédiaire, tu vas forcément retirer la valeur de ce challenge.
L’objectif de ce challenge est de dépasser la technique, d’aller plus loin, de réfléchir à ta stratégie. Comment créer un système de vente en continu ? Comment créer des pubs qui convertissent ? Justement, il y a une masterclass pour ça dans le challenge. J’animerai 4 master class qui seront en direct dans un groupe Facebook dans lequel vous pourrez poser des questions à moi-même et aux autres membres qui auront sûrement les mêmes challenges que vous.
Ces 4 master class, sans trop spoiler leurs contenus, aborderont notamment les thématiques sur l’art de créer, d’écrire des pubs Facebook qui performent. On parlera aussi du futur de la pub, comment identifier les points faibles d’une campagne même si elle n’a pas encore commencé. Il n’y a pas encore un nombre de places limité, mais si je vois que l’on est beaucoup dans le challenge, peut être que je ne maintiendrais pas la gratuité du challenge.
Le petit mot de la fin pour clôturer cet épisode
J’ai envie de vous conseiller de constamment apporter de la valeur à vos prospects, de leur apprendre quelque chose même quand vous avez quelque chose à vendre.
Selon moi, la stratégie à adopter est de bien réfléchir à comment utiliser la pub pour aider vos prospects et vos clients idéaux à tout moment du parcours d’achat. Pas seulement chercher à tout prix à leur vendre une master class ou un produit à 37 euros. Mais plutôt d’utiliser la pub dans tous ses aspects pour fidéliser les prospects existants, trouver de nouveaux clients, créer des interactions et des conversations sur les réseaux.
J’espère que cet épisode vous a plu et qu’il vous a donné envie de vous dépasser, d’aller encore plus loin dans votre business. Je suis ravie d’avoir acquis plein d’astuces grâce à Danilo qui vont donner un coup de boost à mes résultats, déjà très bons grâce à mon site et à mon compte Instagram. On se retrouve sur le challenge de Danilo ?! Ne loupez pas cette opportunité !