La femme entrepreneure a souvent tendance à être très perfectionniste.
Dans ce podcast, Cléa, qui fait maintenant partie de l’équipe “Je vis de ma passion” en tant que coach business, nous parle mindset et nous donne quelques punchlines pour nous aider à nous sortir de cette spirale infernale du perfectionnisme.
Car oui, le perfectionnisme empêche de passer à l’action ! Les réseaux sociaux également, peuvent être néfastes et nous renvoyer une image négative de nos vies et il faut savoir être vigilant. Nous vous expliquons comment.
Pourquoi il faut écouter :
A propos de Cléa :
Originaire de l’Île de la Réunion, Cléa en est à sa 3e vie professionnelle. D’infirmière à créatrice d’une formation en ligne désormais vendue en automatique, elle est aujourd’hui coach certifiée spécialisée dans le webmarketing pour accompagner les femmes entrepreneures.
Quand je me suis lancée dans le coaching, je savais que je souhaitais me spécialiser dans le webmarketing. Néanmoins, j’ai pris le temps de réfléchir à qui j’allais m’adresser spécifiquement. Dans les ateliers, networking etc auxquels je participais, je rencontrais beaucoup de femmes avec de beaux projets. Mais 2 ans plus tard, elles ne s’étaient toujours pas lancées. Je me suis rendu compte, quand on est une femme de notre génération (avant les années 2000), que l’on a intégré les codes de l’école : bien travailler, être assidu, studieux, appliqué, avoir de bonnes notes pour faire de grandes études, obtenir un bon travail, tout ce qui est le symbole de la réussite.
Mais l’école n’est pas la vie professionnelle, et encore moins l’entrepreneuriat !
A l’école, on valorise le dur labeur, cependant, entreprendre veut dire oser et se lancer même avant d’avoir des résultats. Cette différence nous bloque, ce qui se concrétise par du perfectionnisme. J’ai l’habitude de dire : “C’est la peur en talons aiguilles”. C’est beau, mais ça fait mal aux pieds ! On a peur que si tout n’est pas parfait, on risque d’échouer.
On pense qu’être perfectionniste, c’est vouloir offrir le meilleur. En réalité, c’est poursuivre le pire. Cette petite voix dans notre tête qui nous dit “C’est pas assez bien pour être montré, pas assez qualitatif pour transformer la vie des gens, pas assez ci ou cela…” On est autocentré sur soi finalement en faisant cela. On pointe du doigt ce qu’il nous manque mais on ne regarde pas toutes les actions que l’on a faites jusque-là. On ne prend pas le temps de les célébrer et les apprécier à leur juste valeur.
Je peux donner deux conseils :
C’est quelque chose qui a été construit et donc, qui peut être déconstruit. Un concept qui m’a beaucoup aidé personnellement. Pour se faire, on peut se poser ces questions :
Qui y a t’il derrière cette obsession de la perfection ?
Qu’est-ce que cache cette procrastination (la tendance à remettre au lendemain) ?
Qu’est-ce qui peut nous aider à sortir de ce cercle et nous remettre en mouvement ?
C’est OK d’être bloqué.e, mais ce n’est pas OK de rester bloqué.e. Quel est le plus petit pas qui peut nous aider à avancer vers notre objectif ?
Creusez un peu dans ce sens là pour savoir d’où vient votre peur de l’échec. Il faut savoir que l’observatoire de l’entrepreneuriat féminin a enquêté sur les freins et motivations des femmes entrepreneurs. Et il s’avère qu’elles sont 18% à manquer de confiance en elles, tandis que les hommes ne sont que 6%.
On se regarde le nombril quand on est dans ce mode “je ne suis pas assez”, d’ailleurs comme tous les autres syndromes que peuvent rencontrer une entrepreneure, celui “de l’objet brillant”, “de l’imposteur”, “de la bonne élève”… Par conséquent, on oublie complètement qu’être entrepreneur c’est créer de la valeur, trouver des solutions pour le monde. Où l’on doit se tourner vers l’autre et non pas sur soi et son égo.
Quand on commence à dire trop de “je”, il faut apprendre à se dire stop et se reconcentrer sur ce qui compte vraiment dans son business. A savoir ses clients et prospects.
Lorsqu’on se pose la question “est-ce que c’est assez bien pour être publié” ? Se demander plutôt : si je ne publie pas, c’est autant de personnes qui n’ont pas accès à mon contenu, des personnes dont je me coupe. Et c’est bien dommage !
Le visuel est important certes, mais il n’est pas nécessaire de porter aussi la casquette de graphiste ou designer. Personnellement, je vise plutôt la clarté : mon message est-il suffisamment clair ? Est-ce que j’apporte de la valeur ? Et ce, quel que soit le média utilisé. Le beau est subjectif finalement, tandis que le propre est qualitatif.
Totalement. On peut commencer une action et finalement la mettre de côté car on a vu que quelqu’un le fait aussi et en mieux en plus ! Or, sur quels critères se basent-on pour juger ce qui est mieux ou non ?
Néanmoins, je trouve que les choses bougent sur les réseaux sociaux, on trouve de plus en plus d’authenticité. Il faut se dire que les réseaux sociaux ne sont pas la vie ! Les gens ne montrent que ce qu’ils veulent, ce qui est porteur de valeur et qu’ils fixent sur leur propre ressenti. On pense que nos abonnés ont besoin d’énergie haute et de motivation tout le temps. Mais on a aussi besoin de déculpabiliser !
Encore une fois, tout cela est construit par l’école où on est assis de 8h à 16h, et plus tard avec nos horaires fixes dans notre travail salarié. Et lorsque l’on voit un entrepreneur qui ne travaille que quelques heures par semaine, qui n’est pas en retard dans son travail et qui a le temps de prendre des cafés avec ses collègues, on se demande ce que l’on ne fait pas bien de notre côté pour travailler autant et on s’en veut. Mais il ne faut pas oublier que ces photos, ce ne sont que des capsules de vie qui sont présentées. On ne peut pas s’attendre à être productif 24h/24 et on a le droit de ne pas être au top toute la journée ! On a tous besoin de faire des pauses.
Pourquoi se faire du mal à suivre les comptes qui nous font culpabiliser finalement ? Je conseille de se désabonner des comptes qui génèrent de mauvaises sensations chez soi, ce qui coûte de l’énergie et qui est mauvais pour sa santé mentale. C’est trop cher payé ! Je préfère me désabonner, quitte à me réabonner plus tard.
C’est important de savoir ce que font nos concurrents, mais il ne faut pas se comparer pour pointer du doigt ce qui manque chez nous. Allez plutôt analyser ce qui est qualitatif dans leur travail et comment vous pouvez vous en inspirer pour le ramener dans votre business. Et ramenez tout cela à vos propres valeurs, à ce que vous voulez véhiculer, sans vouloir réinventer la roue non plus.
Je dis toujours : “Si tu commences maintenant, tu auras toujours plus d’expérience que si tu attends de te lancer dans 2 ans.”
C’est faux finalement de dire que l’on n’a pas d’expérience. On a des compétences acquises, des compétences de vie. Je préfère me demander : “comment puis-je transférer mes compétences dans mon nouveau projet” ? Je suis passée d’infirmière en hôpital à coach business en 2 ans. Mon fil rouge est l’accompagnement. J’ai transposé mes compétences d’accompagnement des personnes malades au métier de coach, puisque c’est aussi être accompagnante. C’est mon socle.
Ainsi, il faut parvenir à mettre le doigt sur ses compétences clés, respecter son fil rouge et passer à l’action ! Expérimenter c’est se bouger, et vivre les choses !
Je conseillerais de se questionner pour savoir d’où vient ce besoin d’avoir de l’expérience avant de se lancer. Sans cela, on ne peut pas aller où on le souhaite. Le but est de se mettre en action et de monter en compétence en même temps. Peut-être vais-je avoir besoin d’une formation complémentaire en chemin. Toutefois j’aurai démarré et commencé à gagner en expérience. Cette croyance d’avoir besoin d’une formation avant de se lancer ne doit pas être une excuse pour avancer.
Sachez que lorsque vous ouvrirez votre compte Instagram ou votre page Facebook, vous n’aurez que 10 followers au début. Vous ne serez pas à la face du monde ! Les gens sont occupés et l’algorithme ne vous mettra pas en avant non plus. Alors mettez à profit ce temps pour tester, essayer, vous repositionner. N’ayez pas peur de vous tromper et de recommencer. Il faut d’abord alimenter la machine pour dévaler la pente et exploser son business.
Il y aura toujours quelque chose à faire, des détails à peaufiner, à améliorer. Qu’est-ce qui va orienter notre communication et notre positionnement ? Ce sera le retour de nos clients. Si on ne se met pas devant eux, on se coupe de ce feedback là et de l’opportunité de s’améliorer. Donc attendre d’avoir le bon logo, la bonne charte graphique avant de commencer à parler de ses offres est un non sens.
La question à se poser : qu’est-ce qui t’a amené dans le business en ligne si tu n’es pas dans l’état d’esprit de vouloir apprendre et si tu es contre l’informatique ?!
Sur Internet, il existe plein d’outils pour apprendre. Aujourd’hui, l’important est de développer notre capacité à trouver le bon outil pour soi. Ce dernier est pensé et réfléchi par d’autres entrepreneurs pour nous faciliter la vie, pas pour nous la compliquer. Il en existe tellement que l’on a le choix et donc la possibilité d’aller vers celui qui nous fait le plus sens. Pour ceux qui ne sont pas à l’aise sur le net, ceux qui ont des facilités, ou bien ceux qui ont envie d’aller plus loin. Demandez-vous, avec quel outil vais-je arriver au résultat que je souhaite ? Sans y passer des années non plus à tout tester pour ne pas se donner une autre excuse pour procrastiner !
Le business repose sur un marché, sur une cible définie et leurs besoins, sur une promesse qu’on va formuler et l’offre qui va répondre à ses besoins.
S’il y a de la concurrence, cela veut dire qu’il y a un marché et donc des clients, c’est une bonne nouvelle !
L’idée est de faire une étude saine de la concurrence. Ce qui veut dire : pas de comparaison et mettre l’égo de côté. Observer ce que ces concurrents ont compris de la cible et de leurs besoins et comment ils y répondent. A cela vous pourrez apporter vos valeurs et votre différence afin d’apporter une vraie transformation dans la vie des gens que vous accompagnez ou formez. Autant de monde sur le marché, c’est autant de vies transformées finalement.
Pour le mot de la fin, je vous dirais : C’est OK d’avoir peur et d’être perfectionniste, mais allez-y ! Le monde a besoin de vous !
Liens cités dans l’épisode :
Instagram de Cléa : https://www.instagram.com/clea_edmond/
La waiting list pour le Summer boot camp cet été, pour apprendre à créer sa formation en ligne, avec Cléa, moi-même et les étudiants de Je vis de ma passion, pour vous aider à passer à l’action et lancer votre formation à la rentrée : http://jevisdemapassion.com/the-digital-revenue
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